Savoir-être, savoir-faire : (enfin) tout comprendre !

Montagne d'arrière plan

Dans un monde professionnel en constante évolution, maîtriser son métier ne suffit plus. Les recruteurs attendent aujourd’hui bien plus que des compétences techniques. Ils recherchent également des qualités personnelles, des capacités à travailler efficacement avec les autres, et à s’adapter aux contextes variés.

C’est là qu’interviennent les notions de savoir-être et de savoir-faire. Mais concrètement, qu’est-ce que le savoir ? Et comment distinguer les compétences professionnelles des compétences comportementales ? OMNIS vous aide à y voir plus clair.

Savoir, savoir-faire, savoir-être : un triptyque essentiel

Dans la sphère de la formation et du monde du travail, on distingue souvent trois grandes dimensions de l’apprentissage et des compétences :

  • Le savoir : ce sont les connaissances théoriques que l’on acquiert au cours des études supérieures, de la formation, ou par la lecture. Par exemple, connaître les principes de la gestion, les règles juridiques en entreprise ou encore les bases du marketing.
  • Le savoir-faire : il désigne les compétences techniques que l’on est capable de mettre en œuvre dans une situation professionnelle donnée ; par exemples : la maîtrise d’un logiciel de comptabilité, la capacité à organiser un événement, ou à rédiger un contrat.
  • Le savoir-être : ce sont les qualités personnelles, les compétences comportementales et relationnelles qui permettent de bien s’intégrer dans une équipe, de communiquer efficacement, de faire preuve d’initiative ou d’empathie.
photo d'un étudiant avec un professionnel

Pourquoi cette distinction est-elle importante ?

Parce qu’un candidat peut avoir toutes les compétences techniques requises pour un poste, mais s’il ne sait pas travailler en équipe, gérer son stress ou s’adapter à l’inattendu, il risque de rencontrer des difficultés dans l’entreprise. Les employeurs sont donc de plus en plus attentifs à l’équilibre entre savoirs, savoir-faire et savoir-être.

D’ailleurs, lors de l’entretien d’embauche, les recruteurs ne se contentent pas de valider les diplômes ou les expériences. Ils observent aussi le comportement, la capacité d’écoute, la motivation et les aptitudes relationnelles du candidat.

Soft skills et hard skills : un duo gagnant

En ressources humaines, les savoir-faire et les savoir-être sont aussi appelés aussi hard skills et soft skills.

  • Les hard skills désignent les compétences techniques, concrètes et mesurables, comme maîtriser un outil, parler une langue étrangère, ou savoir gérer une paie. Elles sont souvent acquises au cours des études supérieures, d’une formation professionnelle, ou via l’expérience professionnelle.
  • Les soft skills, quant à elles, représentent les qualités personnelles et compétences comportementales qui relèvent du savoir-être : empathie, capacité à travailler en équipe, esprit critique, adaptabilité, gestion du stress…

Dans le monde du travail, les soft skills prennent une place de plus en plus importante. Avec la montée de l’automatisation et la transformation des métiers, les employeurs recherchent des profils capables de s’adapter rapidement, de coopérer efficacement et de prendre des initiatives.

Ces compétences sont particulièrement mises en valeur lors de l’entretien d’embauche, mais aussi dans les processus de mobilité ou de reconversion professionnelle.

Exemples de savoirs, savoir-faire et savoir-être

Prenons le cas d’un poste de chargé de communication :

  • Savoir : connaître les techniques de rédaction, les canaux de diffusion, les enjeux de la communication digitale.
  • Savoir-faire : savoir créer un communiqué de presse, animer les réseaux sociaux, concevoir une stratégie éditoriale.
  • Savoir-être : être créatif, à l’écoute, avoir un bon esprit de synthèse, savoir gérer les délais et travailler en équipe.

Ou encore un poste en comptabilité :

  • Savoir : connaissances en fiscalité, droit comptable, gestion financière.
  • Savoir-faire : réaliser un bilan, saisir des écritures comptables, utiliser un logiciel comme Sage ou Ciel.
  • Savoir-être : rigueur, sens de la confidentialité, fiabilité, organisation.

Un enjeu clé dans l’évolution professionnelle

Développer son savoir-être est aujourd’hui incontournable pour évoluer professionnellement. Ce sont ces aptitudes qui font souvent la différence entre deux candidats au profil technique similaire.

De nombreuses formations professionnelles intègrent désormais des modules sur les compétences comportementales, et certains recruteurs n’hésitent pas à valoriser davantage une bonne posture qu’une expérience professionnelle spécifique.

Chez OMNIS, nous sommes convaincus que la réussite passe par un équilibre entre compétences professionnelles et personnelles. C’est pourquoi nos formations, qu’elles soient en formation initiale ou en formation en alternance, intègrent des mises en situation, des jeux de rôle, des ateliers de développement personnel et des coachings individualisés.

Comment valoriser son savoir-être en entretien ?

Lors de l’entretien d’embauche, il est important de ne pas se contenter de parler de son parcours et de ses expériences professionnelles. Il faut aussi illustrer ses compétences relationnelles à travers des exemples concrets :

  • Avez-vous déjà désamorcé un conflit dans une équipe ?
  • Avez-vous mené un projet collectif ?
  • Êtes-vous capable de vous remettre en question après un échec ?

Autant de situations qui permettent au recruteur d’évaluer vos soft skills.

Une complémentarité au cœur du recrutement

Les recruteurs ne cherchent plus uniquement des diplômés. Ils recherchent des profils capables de s’intégrer, de proposer des solutions, de participer activement à la vie de l’entreprise. Cette évolution est visible dans les grilles de recrutement, les fiches de poste, les critères d’évaluation. Le savoir-être devient aussi important que le savoir-faire.

Par exemple :

  • Une assistante de direction rigoureuse et organisée, mais incapable de gérer les priorités ou de dialoguer avec plusieurs interlocuteurs, aura du mal à s’épanouir.
  • Un commercial avec d’excellentes hard skills, mais manquant d’empathie ou de diplomatie, pourra peiner à fidéliser ses clients.

Développer ses compétences avec OMNIS

Nos formations permettent d’acquérir des compétences complètes, à la fois techniques et comportementales. En intégrant des séquences en entreprise grâce à l’alternance, les apprenants sont directement confrontés aux réalités du terrain. Ils apprennent ainsi à s’adapter, à coopérer, à gérer les imprévus, autant de compétences professionnelles recherchées.

OMNIS propose des programmes adaptés à chaque profil : jeunes diplômés, adultes en reconversion professionnelle, salariés déjà en activité ou demandeurs d’emploi. Grâce au compte personnel de formation, il est aujourd’hui plus simple de financer sa montée en compétences ou son retour à l’emploi tout en développant ses compétences douces.

Se donner les moyens de réussir

Comprendre la différence entre savoir, savoir-faire et savoir-être, c’est poser les bases d’une situation professionnelle réussie. C’est aussi se donner les moyens d’anticiper les attentes du marché, de construire une posture cohérente, et de valoriser pleinement son potentiel.

Chez OMNIS, nous plaçons cette complémentarité au cœur de notre approche pédagogique. Parce que nous savons que pour réussir dans les activités professionnelles, il faut bien plus qu’un diplôme. Il faut savoir interagir, évoluer, et progresser — autant sur le plan professionnel que personnel.

Alors que vous soyez en recherche d’emploi, en quête d’un projet de reconversion professionnelle, ou tout simplement désireux de vous former pour évoluer professionnellement, nos équipes sont là pour vous accompagner dans l’acquisition de ces connaissances et compétences essentielles.

Rejoignez OMNIS, et faites le choix d’une formation complète, équilibrée, et alignée avec les réalités d’aujourd’hui.